Restaurations
17/06/2020
RestAUrations EN COURS ET à venir
C'est un travail de longue haleine de restaurer et préserver nos films ! Nous avançons pas à pas, avec toujours dans l'idée de permettre aux jeunes générations de continuer à découvrir ces oeuvres de notre patrimoine cinématographique à tous.
Jusqu'au 15 juillet 2022 : CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF POUR LA RESTAURATION DE "DANSE MACABRE", un film fantastique culte de Antonio Margheriti avec Barbara Steele, sorti en 1964. Aidez-nous à faire revivre ce bijou franco-italien iconique et à le faire (re)découvrir aux nouvelles générations :
En marge de la campagne, deux pass week-end pour le festival Gérardmer seront offerts par tirage au sort parmi tous les contributeurs de la campagne à l'issue de celle-ci.
Pour plus d'informations, cliquez sur le lien ci-dessus ou rendez-vous sur notre instagram : @sauvonsdansemacabre2022
Printemps 2020 : Nous sommes actuellement en train de restaurer en 4K :
- le film "Histoire Milanaise", une coproduction franco-italienne de Cinématographique Lyre. La restauration se fait en collaboration et avec le soutien de la Cinémathèque de Rome (Fondazione Cinema) et les travaux sont effectués par le laboratoire Cinecittà Studios à Rome. Le film sera disponible en septembre 2020. Il est précédemment inédit en salles en France.
- le film "Main basse sur la ville", autre coproduction d'Alberto Barsanti. Les travaux se font en Italie et en France, avec le soutien du CNC (Centre National de la Cinématographie).
Nos autres projets de restauration pour la fin de cette année et l'an prochain les restaurations des films suivants : "Le Terroriste", "La Bataille de Marathon", "L'Avventura" (version complète) et "Danse macabre".
RestAUrations TERMINéES
La société Cinématographique Lyre a déjà pu restaurer, avec l'aide de nombreux partenaires que nous tenons à remercier très sincèrement ici, un certain nombre de ses films, et notamment :
- En août-septembre 2019, nous avons restauré en 4K "La Viaccia" en collaboration avec la société coproductrice Titanus (Rome) et le soutien précieux du CNC (Centre National du Cinéma et de l'Image Animée) et de la Cinémathèque de Rome (Cineteca Nazionale). Les travaux de restauration (image et son) ont bénéficié de l'expertise technique de la branche "Patrimoine" du laboratoire Hiventy de Joinville-le-Pont.
- En juin 2019, nous avons restauré - pour la première fois en 4K - le chef d'oeuvre de Mario Bava, "Les Trois visages de la peur". Cette restauration s'est faite avec le soutien fort apprécié du CNC, de la Cinémathèque de Bologne et de La Cinémathèque française. Les deux sons (la version italienne et la version française) ont été restaurés grâce à l'expertise du laboratoire L.E. Diapason (Paris). Les travaux de restauration image ont été menés avec grand soin par les équipes techniques des laboratoires L'Immagine Ritrovata (Bologne) et L'Image Retrouvée (Paris), qui ont notamment réussi à parfaitement restituer la couleur pour laquelle Mario Bava était fameux. Les fans se sont ainsi régalés lorsque le film a été présenté pour la première fois lors de l'ouverture de la rétrospective dédiée au réalisateur italien à La Cinémathèque française le 3 juillet 2019, et peuvent encore aller admirer en salles partout en France, grâce à la mini-rétrospective organisée par Théâtre du Temple, ces images somptueuses et l'éclairage tout en finesse que Mario Bava a distillé dans ces trois sketches.
Cette restauration a soulevé quelques interrogations pendant notre travail : par exemple, le négatif original semble avoir été, à une époque indéterminée, monté avec deux inserts français (Sketch "Le Téléphone") à la place des inserts italiens qui figurent dans les toutes premières copies d'exploitation transalpines. Notons que l'on retrouve d'ailleurs ces inserts en français dans les copies américaines ! Ce qui donne à penser qu'ils sont restés en place après le doublage en version française et avant qu'on ne fasse un interpositif pour l'exploitation américaine, puis qu'ils y ont été "oubliés". Nous avons retrouvé les inserts originaux, l'un dans une boîte isolée mal étiquetée, l'autre à partir d'une copie incomplète mais d'époque, en Technicolor, que nous a prêté la Cinémathèque de Bologne. Nous avons également choisi de montrer le film dans la version intégrale telle que l'avait imaginé Mario Bava, ce qui a permis aux spectateurs français de découvrir, à la fin du film, sa conclusion burlesque, qui n'est autre qu'une très belle preuve de l'inventivité et des ressources artistiques inépuisables de ce réalisateur incontournable et iconique.